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“Sans verser de larmes” une aventure de Mary Lester

Je me suis fait un petit plaisir ces derniers jours : retrouver Mary Lester. Mary Lester est mon héroïne depuis des années. Depuis que Jean Failler a commencé à faire parler d’elle.

Jean Failler, c’était le poissonnier lorsque je grandissais à Quimper. Il travaillait aux Halles. Il avait aussi un jardin secret : le roman policier. L’apprenti journaliste que je fus il y a plus de 20 ans fréquentait assidûment tous les soirs le commissariat de police à la recherche des faits divers du coin. C’était la page la plus lue du Télégramme de Brest après les avis de décès…

Quand Jean Failler a troqué le poisson pour la plume (et l’encre), il a donné vie à Mary Lester, capitaine de police à Quimper, traquant les délinquants en tout genre avec l’aide musclée de son fidèle collègue Fortin.

Cela fait des années que cela dure, puisque Mary Lester possède désormais pas loin de 35 épisodes à son actif. Je n’en ai manqué aucun, profitant des livraisons régulières de mes parents, qui postent par colis les nouveaux développements de Jean Failler. Je retrouve les lieux de mon enfance, le commissariat de police que je fréquentais, quelques intrigues bien cousues et surtout des personnages qui, s’ils sont imaginaires, me rappellent toujours quelqu’un.

Est-ce à dire que les aventures de Mary Lester sont inaccessibles hors microcosme quimpérois ou breton? Je n’en crois rien. Elles se lisent avec plaisir, sans prétention et non sans humour. Essayez donc « Sans verser de larmes », aux Editions du Palémon, où l’on retrouve Mary en action sur la palud de Trébeurnou, à la recherche de l’assassin d’un pisciculteur en faillite…

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