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Au Mont Gerbier de Jonc

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Gerbierdejonc.JPGSur la route des vacances, j’ai fait un petit détour pour aller voir le Mont Gerbier de Jonc. J’avais depuis longtemps envie de voir la source de la Loire, loin, si loin de l’Atlantique, au cœur de l’Ardèche. La vie des grands fleuves me fascine. D’où viennent-ils ? Il est souvent question des grandes villes qu’ils traversent, des ponts historiques qui les enjambent, de leur estuaire, mais bien peu finalement de leurs premiers flots et je trouve cela dommage.

Nous devrions redécouvrir nos grands fleuves, leur beauté, la formidable biodiversité qui s’y rattache, en plus bien sûr de leur dimension économique et humaine. Etudiant à Nantes, j’étais fasciné par la Loire majestueuse, qui arrivait, entre quelques bancs de sable, après un parcours de plus de 1 000 kilomètres à travers tant de villes et de départements de notre pays. Hier, sur les pentes du Mont Gerbier de Jonc, j’ai vu un simple petit filet d’eau.

J’écris ce petit mot depuis Vielha, une jolie station du Val d’Aran, dans les Pyrénées espagnoles. A côté de notre hôtel passe un petit torrent descendant de la montagne. J’ai sursauté en lisant son nom ce soir : la Garonne ! Elle prend sa source un peu plus loin, en Aragon. J’essaierai d’en savoir plus demain. Après la Loire, me voilà ainsi à contempler les eaux d’un autre fleuve naissant. Pur hasard !

Ces derniers jours sont comme une excursion inopinée dans la géographie de mon enfance, celle de l’école publique, avec les cartes Vidal-Lablache fièrement affichée au mur. Les massifs montagneux, les plaines, le littoral, les régions. Des noms lointains et familiers en même temps. Rassurants, aussi.

A l’écart des autoroutes et des voies à grande vitesse, il y a un trésor de petits chemins de traverse à emprunter pour retrouver les beautés de notre pays.

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