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Avec Hélène, Jean-Yves et Kalliopi, pour un Sénat de gauche


Dimanche prochain, à la faveur du renouvellement de la moitié du Sénat, la gauche aura l’occasion de poser la première pierre de l’alternance politique à laquelle nous aspirons pour la France. Les élections sénatoriales procèdent, certes, du suffrage universel indirect, mais le scrutin du 25 septembre revêt une importance capitale et à ce jour inédite: si la gauche conquiert la majorité du Sénat, c’est la dimension même du changement politique attendu en 2012 qui en sera accrue. Le changement pourra en effet s’étendre aux lois organiques, nécessaires notamment dans le domaine institutionnel, et qui requièrent un vote dans les mêmes termes par le Sénat et l’Assemblée Nationale. Entre 1981 et 1986, puis 1988 et 1993, François Mitterrand n’avait jamais pu passer cet obstacle en raison de l’opposition systématique de la droite dominatrice au Sénat. Aller plus loin qu’en 1981 serait ainsi possible si le Sénat passe à gauche dimanche.

Tout se jouera à quelques sièges près. Combien ? Trois ou quatre peut-être sur 170 en renouvellement? Soit quelques dizaines de voix de grands électeurs tout au plus. Mesurons l’enjeu et aussi la responsabilité des milliers de grands électeurs attendus dans les Préfectures des départements en renouvellement. Et des 155 conseillers à l’Assemblée des Français de l’Etranger (AFE) qui, réunis au Quai d’Orsay à Paris, auront la charge d’élire 6 sénateurs des Français de l’étranger. La gauche unie est rassemblée derrière nos amis Hélène Conway et Jean-Yves Leconte, investis par le Parti Socialiste après le vote militant de juin 2010. Hélène et Jean-Yves touchent au but après plus d’une année de campagne, dans nos rangs, puis au sein de l’AFE. Ils ont ouvert leur liste aux sensibilités de gauche désireuses du rassemblement, à commencer par Europe Ecologie Les Verts (EELV). A la troisième place figure ainsi Kalliopi Ango-Ela, adhérente d’EELV.

Alors, combien de sièges pour nous à l’étranger? L’arithmétique électorale nous en promet deux. Et peut-être trois si les voix de droite se dispersent. Espérons-le ! Comment ne pas voir en effet que la dynamique, le changement, le progrès est dans notre camp ? D’un côté, une liste conduite par trois jeunes élus de terrain, qui ont fait leurs preuves à l’AFE et dans leurs circonscriptions respectives, gagnant le soutien de nos compatriotes au-delà des préférences partisanes. De l’autre, quatre sénateurs sortants, bientôt octogénaires pour deux d’entre eux, élu pour l’un depuis 1974, qui se débinent les uns les autres à longueur de mandat et ont bricolé une union de pure façade. Une équipe ambitieuse et généreuse contre une coalition de conservateurs amortis sans idée ni projet. Gageons que les grands électeurs de gauche sauront tous apporter leurs suffrages à la liste qui, peut-être, fera basculer le Sénat. Et que certains autres, sensibles à l’urgence pour la France du changement, feront aussi ce choix.

Dimanche prochain, nos pensées et notre espoir seront avec Hélène, Jean-Yves et Kalliopi. Avec leurs sections et amis en Irlande, en Pologne et au Cameroun. Ces sièges au Sénat, ils les méritent. Pour notre projet et pour ce parcours formidable de militant et d’élu qu’ils accomplissent depuis des années. Ce sera pour eux un grand moment. Pour la Fédération des Français à l’Etranger aussi. Et, espérons-le, pour toute la gauche également.

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