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Evaluer le dispositif d’appui à l’internationalisation de notre économie

La Ministre du Commerce Extérieur Nicole Bricq m’a invité à rejoindre le comité de pilotage de la mission d’évaluation du dispositif d’appui à l’internationalisation de l’économie française. Cette mission est pilotée par son Ministère avec la participation active des Ministères de l’Economie et des Affaires Etrangères. Y participent de nombreuses sociétés de diverses tailles (notamment Schneider Electric, Coca Cola, Nutriset, Gravotech, ABC Texture, Urgo-Viva Santé, Keyrus, Vergnet), deux parlementaires (Pervenche Bérès et moi-même) et deux représentants de collectivités territoriales (Jean-Paul Planchou, Premier Vice-Président du Conseil Régional d’Ile-de-France, et Pierre Cohen, maire de Toulouse). Les deux responsables opérationnels du comité de pilotage sont Alain Bentejac, Président de Coteba et du comité du commerce extérieur du MEDEF, et Jacques Desponts, membre du comité de direction de BNP Paribas.

Nous avons tenu notre première réunion à Bercy hier. L’objectif de la mission est d’améliorer le dispositif d’appui à l’internationalisation de l’économie française dans le cadre de la diplomatie économique mise en place par le Président de la République. Il s’agit de mettre un terme à la dispersion des acteurs et des politiques comme également de corriger l’extrême complexité du dispositif actuel. L’évaluation portera à la fois sur le soutien aux entreprises à l’international et l’attractivité de la France pour les investisseurs étrangers. Elle se nourrira de comparaisons avec nos principaux pays partenaires et concurrents et prendra en compte le soutien national accordé, mais également toute intervention à l’échelon régional et international. Le calendrier est serré : le comité de pilotage se réunira en avril et produira un rapport intérimaire avant une troisième réunion et la présentation du rapport final en juin.

J’entends jouer un rôle actif dans le cadre de cette mission essentielle pour le redressement de l’économie française. Tout retour d’expérience depuis l’étranger me sera très utile, qu’il vienne de petits entrepreneurs, de cadres dirigeants, de banquiers, de conseillers du commerce extérieur de la France et plus généralement de tout compatriote et toute association que ce sujet passionne. Nous avons beaucoup à partager à l’étranger. J’y joindrai mes propres convictions d’élus, mais également l’expérience et les réflexions de l’investisseur germano-américain que j’ai été en Allemagne et en France dans le domaine de l’énergie verte durant de longues années. J’entends pouvoir préparer une première note à destination des deux responsables opérationnels pour la mi-mars.

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