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Défendre la batellerie française (suite) : la réponse du Ministre

A la suite des deux jours que j’avais passés entre Coblence et Wasserbillig sur l’Alabama, le bateau de Franck Pihen, à la fin du mois d’octobre, j’avais adressé un courrier au Ministre des Transports Frédéric Cuvillier pour soulever l’ensemble des questions affectant l’avenir de la batellerie française, depuis la modernisation des installations fluviales dans notre pays jusqu’aux conditions de concurrence à tout le moins déloyales permettant à la batellerie néerlandaise de naviguer à perte sur les fleuves et canaux européens. Voici plus bas la réponse reçue du Ministre il y a quelques jours.

Je considère cette réponse encourageante et me suis permis de la faire suivre à mon ami et collègues Rémi Pauvros, en charge d’une mission parlementaire sur le canal Seine-Nord. Je considère essentiel et urgent l’investissement à réaliser dans les infrastructures fluviales afin non seulement de sauver la profession en France, mais surtout de la développer dans une perspective conquérante, entrepreneuriale et alternative au transport routier. Seuls des canaux à grand gabarit, des écluses modernes et des ports rénovés le permettront en effet. La réussite de la transition écologique l’exige.

Je me félicite de la décision prise d’exonérer de taxation les plus-values de cession en cas de réinvestissement dans un bateau plus récent et plus grand. Le Ministre m’informe que des discussions seraient en cours sur l’interdiction de vente à perte entre la Commission européenne et les Etats membres concernés. J’en prends acte, mais souhaite en savoir davantage. Je me suis donc permis de demander les détails nécessaires au Ministre ainsi qu’au Commissaire européen concerné, Siim Kallas. Je pense qu’il est nécessaire aussi que la profession batelière puisse, sous l’égide de son organisation représentative, saisir directement la Commission européenne comme le souligne le Ministre.

Je reste en tout état de cause mobilisé sur ce dossier, qui me tient à cœur économiquement et politiquement, mais aussi humainement.

réponse Frédéric Cuvillier

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