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Guy Penne, un passeur de mémoire

Notre ami Guy Penne s’est éteint ce matin dans le sud de la France. Il avait 85 ans et se battait depuis plusieurs mois avec un immense courage contre la maladie. Je salue sa mémoire avec une grande émotion et la plus vive reconnaissance.
Guy Penne avait représenté les Français de l’étranger au Sénat entre 1986 et 2004. Son nom est associé à tous nos combats politiques, dont il fut un acteur déterminant et passionné.

A la tribune du Sénat, dans les travées du Conseil Supérieur des Français de l’Etranger, il portait sans relâche les valeurs de la gauche et la fraternité qui était son idéal. Orateur accompli, il était admiré par tous, amis comme adversaires politiques.

Président de l’UNEF dans ses années étudiantes, Guy Penne était devenu professeur d’université et chef de service au centre de soins de la faculté de chirurgie dentaire de Paris. Son parcours politique l’avait mené auprès de François Mitterrand, qu’il rejoindra à l’Elysée entre 1981 et 1986 comme conseiller pour les affaires africaines. Guy fut aussi durant de longues années le maire de Sainte-Cécile-lès-Vignes (Vaucluse), sa ville natale.

Guy était un homme de bien. Il cultivait l’amitié, la chaleur humaine et la fidélité. Il savait mettre en confiance, conseiller, encourager. Guy était un passeur de mémoire, généreux et attentif. Son énergie était redoutable, ses colères également, aussi vives que réversibles ! Elles exprimaient la passion et la générosité d’une personnalité formidablement attachante, à qui beaucoup d’entre nous au Parti Socialiste et à Français du Monde – ADFE (dont il fut l’un des fondateurs) doivent tant.

Je serai mercredi soir à Sainte-Cécile-lès-Vignes et représenterai la Fédération des Français à l’Etranger pour le dernier hommage à Guy. A sa famille et à ses proches, je dirai, en notre nom, la solidarité et la peine de tous les militants socialistes de l’étranger.

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