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Le Sud

Feuilletant le Nouvel Observateur la semaine passée, j’y ai découvert une petite série d’articles sur les chansons cultes des étés passés. Elle couvre les numéros de juillet et d’août. Ce sont des papiers sympas sur des mélodies et des paroles parfois lointaines, qu’il est agréable de retrouver, non d’ailleurs sans nostalgie. La chanson de la semaine passée était « Le Sud » de Nino Ferrer et elle date de 1974. Souvenons-nous du refrain :

« On dirait le Sud,
Le temps dure longtemps
Et la vie sûrement,
Plus d’un million d’années
Et toujours en été »


Trente six ans plus tard, cette chanson n’a pas pris une ride. Elle est intemporelle. Je la trouve encore plus émouvante et envoutante, mélange de légèreté et d’inquiétude sourde :

« Un jour ou l’autre, il faudra qu’il y ait la guerre,
On le sait bien
On n’aime pas çà, mais on ne sait pas quoi faire,
On dit c’est le destin »

A l’été 1974, j’étais avec ma famille en vacances à Bourg l’Evêque, une petite commune du Maine-et-Loire. Merckx gagnait son dernier Tour, Giscard faisait ses premiers pas à l’Elysée et le second choc pétrolier pointait son nez. Je me souviens d’écouter sur un petit transistor la retransmission de la finale de la Coupe du Monde de foot avec mon père au bord du lac à Tours. C’était un bel été et des souvenirs simples que je chéris.

Nino Ferrer nous a quittés en 1998. Retrouvons ici cette belle chanson qui parle du temps, de nous et aussi de lui

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