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Merci

Contre une vague, l’on ne peut rien. J’ai été lourdement battu ce dimanche au second tour des élections législatives. Je félicite le candidat du MoDem, Frédéric Petit, pour son succès et lui souhaite bonne chance pour la législature qui s’ouvre. Aux électrices et électeurs qui ont voté pour moi, je veux dire ma profonde gratitude.

Durant 5 ans, j’ai mis tout mon cœur au service des Français d’Europe centrale. J’ai agi sans relâche, fidèle à mes valeurs et idéaux : la justice sociale, le combat pour l’avenir de la Terre, la construction de l’Europe par les libertés et le droit. Avoir eu la chance de consacrer un moment de ma vie à l’intérêt général restera à jamais un immense honneur.

Je remercie ma suppléante Pascale Seux, mon directeur de campagne Philippe Moreau, ma mandatrice financière Danièle Seignot et toute mon équipe. Chaque jour, leur confiance et leur fidélité m’ont touché. Je remercie aussi mes collaborateurs Dorothée Bellage, Cyril Mallet et Laurent Dechâtre pour leur inlassable dévouement.

Une aventure s’achève. Je ne l’aurais pas menée à bien sans le soutien et l’affection de ma famille. Je dois tant à Dolores, mon épouse, et à mes enfants Marcos, Pablo et Mariana. Je leur dois d’avoir compris la passion de servir qui me portait et me conduisait chaque semaine loin d’eux, à Paris et sur les chemins de la circonscription.

J’ai une pensée émue pour mon père. Il y a un an ce 18 juin, j’apprenais ici à Cologne la nouvelle de l’infarctus qui le conduirait au soir de sa vie. Il y a 6 mois ce 18 juin, il nous quittait. Il aimait l’égalité, la justice, la liberté, l’école de la République. J’aurais tant voulu lui dédier la victoire. Son souvenir m’habite, plus encore ce soir.

Du fond du cœur, merci à chacune et chacun d’entre vous, amis de Cologne, amis d’Europe et du monde. En ce moment difficile, parce qu’ainsi va la démocratie, la gratitude et la cause de notre pays doivent l’emporter sur la peine. La vie continue. Elle est précieuse. J’ai désormais une nouvelle page à écrire, nécessairement différente.

L’idéal demeurera, au-delà de la vie publique, jusqu’au dernier souffle. Aimer la France, aimer l’Europe : j’y serai fidèle. Je sais ce que je vous dois et je ne vous oublierai jamais.

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